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Pierre VINCKE

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Né en 1953, Pierre Vincke a passé son enfance et de son adolescence au Congo belge devenu Zaïre après l’indépendance. Jeune adulte, il a, dès 1976, participé activement au théâtre laboratoire de Jerzy Grotowski, en Pologne.

Il a notamment créé « Minitanti murmure » d’après Macbeth de Shakespeare et « l’Autre Pinocchio », d’après Collodi. Après vingt ans de théâtre professionnel, il a repris en 1996 des études de droit entamées à 18 ans. Il a ensuite travaillé pour Avocats Sans Frontières au Rwanda, puis pendant douze ans pour RCN Justice & Démocratie, ONG de droit spécialisée dans la restauration des systèmes judiciaires et l’accès des plus démunis à la justice en Afrique centrale et de l’Ouest. Il est aujourd’hui consultant auprès de l’Union européenne. Il enseigne également dans le cadre d’un certificat en Justices transitionnelles créé par l’ULB, l’UCL et RCN.

Les premiers procès du génocide des Tutsis au Rwanda ont fondé sa conviction de la nécessité du pouvoir de la justice.

Pierre Vincke participe aux questionnements relatifs à l’héritage de la colonisation, héritage dont tant les européens que les élites africaines peuvent aujourd’hui penser ensemble à s’affranchir. Son premier roman s’intitule « Les crocodiles dorment le jour ». Il a également publié aux éditions universitaires européennes des chroniques sur le génocide des Tutsis et les crimes contre l’humanité. Son second roman « La natte du pardon » est en quête d’éditeur.

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Pierre VINCKE sera présent le samedi de 13 à 18h.

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Julien travaille comme coopérant dans les pays africains qui ont subi de graves conflits ayant entraîné des crimes contre l’humanité. Il voyage beaucoup et suit les premiers procès du génocide des Tutsis et les crimes de droit international au Congo et au Burundi. Il réfléchit à l’impact de ce passé guerrier de la colonisation sur les crimes contemporains.


Rappelé au chevet de son père, Albert, gravement malade, Julien lui lit un carnet qu’il a récemment retrouvé. C’est un long récit de son grand-père, Victor. Un grand-père inconnu qui avait abandonné son fils Albert dès sa naissance.
Victor était soldat de la Force publique, l’armée noire des Belges au Congo au début du vingtième siècle. Il livre dans son carnet un récit expiatoire dans lequel il relate les crimes qu’il a commis durant la guerre de la colonisation et son exil en pleine forêt où il a intégré pendant quelques années un village congolais de poètes où il a été initié et où il a aimé.

 

Julien est bouleversé. Reconnaître l’histoire de ses ancêtres et en souffrir mène-t-il à une possible réconciliation ? Un enfant apparait…

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